Des peines de 18 mois à 10 ans de prison ont été requises vendredi 13 septembre dans une affaire de séquestration et trafic de drogue à Saintes en 2021. L’accusation de viol en réunion, insuffisamment étayée, n’a pas été retenue
« Ma tâche est de soutenir une accusation éclairée. Convaincue, je ne le suis pas. » L’avocate générale, Alice Rodrigues, a choisi de ne pas retenir le viol en réunion lors de ses réquisitions, vendredi 13 septembre. Celle-là même qui valait à une affaire de séquestration et tentative d’extorsion à Saintes, du 5 au 6 novembre 2021, d’être étudiée par la cour criminelle départementale de la Charente-Maritime pendant six jours. Un Saintais âgé de 30 ans avait dénoncé une fellation et une sodomie imposées par Dimitri Gangapal, avec l’aide de son neveu, Allan Kermel.
« Mon client n’aurait pas les capacités de jouer la comédie. Il présente tous les symptômes, tous ! Oui, il peut mentir, mais pas sur quelque chose d’aussi grave », avait clamé, la veille, Me Anne-Catherine Poupard.
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Crédit photo : Philippe Ménard