Le cabinet intervient dans toute la France pour défendre les intérêts de ses clients.

Cour criminelle de Charente-Maritime : un vaste trafic de drogue en détonateur des violences

"Il disait que Saintes était à lui", a relaté un témoin au sujet de Dimitri Gangapal, le seul à comparaitre détenu dans cette affaire.

Dimitri Gangapal régnait par la peur sur un réseau de stupéfiants à Saintes. Il est le principal accusé dans une affaire de séquestration, tentative d’extorsion et viol en réunion, jugée du 9 au 16 septembre

« On peut m’accuser d’être un dealer, ça, il n’y a pas de souci. J’ai toujours vendu de la drogue, je l’admets. Mais des sévices sexuels, on ne fait pas ça, non. » Voilà posée la ligne de défense de Dimitri Gangapal, alias « Bra », devant la cour criminelle départementale de la Charente-Maritime, du 9 au 16 septembre.

Il est le principal accusé dans une affaire de séquestration, tentative d’extorsion et viol en réunion, la nuit du 5 au 6 novembre 2021 à Saintes. La justice s’est donné six jours pour en démêler les fils. Les versions varient avec les protagonistes. Tous se rejoignent sur une chose : il y avait beaucoup de drogue en toile de fond.

La victime, un Saintais de 33 ans, absent à l’audience, a travaillé pour « Bra ». Il était censé rembourser une « dette » laissée par le père de sa compagne, Bérangère Potiron, à son décès. Le dealer, originaire d’Amiens, s’était un temps installé à leur domicile pour les superviser. Selon des témoins, « Bra » pouvait se montrer violent et inspirait la peur. « Il disait que Saintes était à lui », a raconté Bérangère Potiron aux policiers.

Crédit Photo : Dessin Alain Paillou

Voir l'article l'original

Contactez-nous dès à présent !

Nous vous répondrons dans un délai de 48h.
Je prends contact